Avec la relance, les carnets de commandes des fabricants sont pleins mais l’activité est freinée.
Retards d’approvisionnements, ruptures de stock, désynchronisation des chaînes de production et logistiques… Depuis plusieurs mois, les fabricants subissent de plein fouet une pénurie de composants et de matières premières. Les tensions du marché et les fortes demandes de la production industrielle mondiale depuis la pandémie ont généré un goulot d’étranglement de l’offre qu’il est difficile de résorber.
La pénurie a des répercussions immédiates sur de nombreux secteurs de l’économie tels que l’automobile, le BTP, la téléphonie mobile, l’informatique, l’alimentaire ou encore le jouet.
De nombreux fabricants ont du mal à assurer leur production et beaucoup de magasins sont tributaires de cette situation. Confrontés à des ruptures produits ou à des retards de livraison, les marques et les enseignes éprouvent des difficultés à assurer la demande, avec de surcroit une visibilité très limitée sur les délais réels de livraison.
Ces ruptures provoquent inévitablement un effet d’entrainement sur les coûts de production et de transports. Les pénalités logistiques ne cessent de s’accroître, devenant aujourd’hui un problème majeur pour certaines entreprises. Neomag nous fournit quelques explications 📰 ici
Tout cela provoque une surenchère lorsqu’on parvient à s’approvisionner, même en ayant de gros volumes d’achat. En effet, ce qui est rare se paie plus cher. Et à tout cela s’ajoute une montée des prix, du fait de la rareté de ces matières premières, qui impacte irrémédiablement la marge des professionnels.
Cet environnement inflationniste a un impact direct sur le portefeuille des consommateurs, alors même que la question du pouvoir d’achat redevient un enjeu prioritaire pour les français.